
The Green Pathway
06 / 06 / 2017
Projet de Fin d'Études
En collaboration avec: Chama Mejbar
Ce projet, qui était un projet de fin d’études, s’amorce autour d’une réflexion sur la relation entre notre société productive moderne. Et cette relation n’est autre que celle du travail. En effet, il est possible de distinguer trois grands secteurs qui constituent notre économie actuelle.
Le secteur primaire et le secteur secondaire font partie d’une branche du travail. Ils représentent donc pour l’homme la nécessité de subvenir à des besoins premiers comme manger, boire, dormir etc... Le secteur tertiaire, lui, peut être considéré comme une seconde branche du travail. Il ne produit pas véritablement de biens ou de richesses. Il est seulement le fruit de nos modèles économiques et sociétaux, devenu nécessaire à leur propre prospérité. De plus, ce secteur est générateur d’une certaine stigmatisation sociale qui induit la séparation du travail en distinguant l’intellectuel et le manuel.






Ce projet de fin d’études vise à imaginer et concevoir une forme d’activité ayant une fonction sociale forte, en s’éloignant des formes d’activités non productives d’un bien réel bien. Il exclut donc la notion de travail dans sa qualification tertiaire pour se concentrer sur sa définition primaire de production. Nous avons donc tenté de faire une proposition architecturale qui tend à réconcilier l’homme et la notion de travail afin de redéfinir l’activité productive moderne.
Dans le contexte actuel, la ville a soif d’agriculture et la recherche de liens et produits de proximité devient une exigence sociale. en Île-de-France, par exemple, l’agriculture ne participe plus qu’à vingt pourcent de l’alimentation régionale et elle est placée sous le feu des demandes pressantes des consommateurs, des environnementalistes et même des politiques. L’agriculture urbaine semble donc être une bonne réponse à ces demandes croissantes puisqu’elle intervient sur plusieurs domaines.
Au cours de nos recherches, nous avons porté une réflexion concernant le moyen de production agricole qui pourrait être le plus adapté au tissu urbain parisien. Au terme de ces recherches, nous en sommes venues à étudier la notion de circuit-court comme un concept architectural en réponse a une possible auto-suffisance alimentaire en Île-de-France.
La bière est un bon exemple d’expérimentation de la notion de circuit court comme concept architectural. En effet, pour fabriquer de la bière, il faut du houblon. Il s’agit d’une plante grimpante qui peut s’enrouler autour de son support en allant jusqu’à plus de douze mètres de haut. C’est une plante nécessaire à la fabrication de la bière, mais c’est également une plante à grande capacité de purification de l’air.
Notre projet consiste en effet en plusieurs expérimentations ayant pour but final la transformation du périphérique parisien en ceinture verte qui garantirait à la fois une augmentation du pourcentage de l’auto-suffisance alimentaire régionale, mais également l’assainissement de l’air de la capitale.

Ce projet de fin d’études vise à imaginer et concevoir une forme d’activité ayant une fonction sociale forte, en s’éloignant des formes d’activités non productives d’un bien réel bien. Il exclut donc la notion de travail dans sa qualification tertiaire pour se concentrer sur sa définition primaire de production. Nous avons donc tenté de faire une proposition architecturale qui tend à réconcilier l’homme et la notion de travail afin de redéfinir l’activité productive moderne.
Dans le contexte actuel, la ville a soif d’agriculture et la recherche de liens et produits de proximité devient une exigence sociale. en Île-de-France, par exemple, l’agriculture ne participe plus qu’à vingt pourcent de l’alimentation régionale et elle est placée sous le feu des demandes pressantes des consommateurs, des environnementalistes et même des politiques. L’agriculture urbaine semble donc être une bonne réponse à ces demandes croissantes puisqu’elle intervient sur plusieurs domaines.
Au cours de nos recherches, nous avons porté une réflexion concernant le moyen de production agricole qui pourrait être le plus adapté au tissu urbain parisien. Au terme de ces recherches, nous en sommes venues à étudier la notion de circuit-court comme un concept architectural en réponse a une possible auto-suffisance alimentaire en Île-de-France.
La bière est un bon exemple d’expérimentation de la notion de circuit court comme concept architectural. En effet, pour fabriquer de la bière, il faut du houblon. Il s’agit d’une plante grimpante qui peut s’enrouler autour de son support en allant jusqu’à plus de douze mètres de haut. C’est une plante nécessaire à la fabrication de la bière, mais c’est également une plante à grande capacité de purification de l’air.
Notre projet consiste en effet en plusieurs expérimentations ayant pour but final la transformation du périphérique parisien en ceinture verte qui garantirait à la fois une augmentation du pourcentage de l’auto-suffisance alimentaire régionale, mais également l’assainissement de l’air de la capitale.
Le projet de la ferme urbaine est plutôt simple. Il s'agit d'un projet en longueur qui permet à la fois de multiples cultures, mais également une promenade urbaine. Possédant deux trames latérales de dimensions 10x11m, et une trame centrale de dimension 7x11m, le projet comprend divers jeux de séparation et de communication des espaces.
L'étage du périphérique, le R-1 du projet a été aménagé pour pouvoir être désengorgé mais aussi pour pouvoir accueillir la structure du projet. En effet, le périphérique parisien est bien connu pour ses nombreux embouteillages et ses fréquents accidents. La décision a été donc prise de le séparer en trois parties : deux parties latérales, larges de trois voies, restent publiques. La partie centrale, elle, est large de deux voies seulement et est réservée au passage des services publics (Police, pompiers, ambulances etc...)
L'étage du Houblon est considéré comme étant le RDC du projet puisqu'il vient s'aligner avec la porte d'Aubervilliers. En effet, c'est au niveau de cette porte du périphérique que peut se faire l'accès principal. Là encore, l'étage est subdivisé en trois parties.Les eux parties latérales, qui respectent la trame du projet, sont réservées à la culture du houblon et sont en double hauteur pour permettre à la plante de pousser sereinement. Elles tiennent également lieu de promenade urbaine puisqu'elles comportent un parcours urbain le long du projet, entre les allées de Houblons. La partie centrale, elle, est entièrement privée puisqu'elle sert d'espace de repos au Houblon. Cette partie centrale est située juste en dessous du tramway.
Enfin, au dernier étage, se trouve l'accès aux serres de culture. Si certaines serres comportent deux étages, d'autres en comportent trois. Toutes, par contre, sont dotées de coursives publiques donnant sur le passage urbain qui serpente entre elles, créant ainsi différents jeux de vues et de hauteurs. Les serres servent surtout à la culture de l'orge nécéssaire à la production de la bière, mais y sont aussi cultivés différents fruits et légumes. Il s'agit du seul étage du projet où la subdivision des espaces n'est pas clairement marquée puisqu'il était question ici de créer un jeu entre les espaces privés et publics.
Pour concevoir les espaces de ce bâtiment de production, il a été nécessaire de bien comprendre les différentes étapes et savoirs-faire des brasseurs d'aujourd'hui afin d'évaluer les besoins et apports innovants que l'on pourrait proposer.
Notre fil conducteur pour constituer a été de retracer en coupe le circuit de transformation de la matière (Houblon et Orge) dans le bâtiment. Ainsi, nous pouvions lier les espaces qui devaient être connectés et mieux entreprendre le transport de la matière tout au long de la transformation en allant de la réception par le tramway, jusqu'à son exportation de la même manière vers le reste de la ville.
Le bâtiment de la micro-brasserie se constitue d'une partie malterie ainsi que d'une partie brasserie. La malterie est le lieu de la transformation du malt à partir de céréales (ici, principalement de l'orge). Les deux bâtiments sont pourvus de larges patios garantissant à la fois l'entrée et la sortie de la matière, ainsi que d'une lumière zénithale.
Le bâtiment de la malterie nécessitant de grands volumes de stockages et de larges espaces, il était nécessaire de penser une structure autorisant un plan libre. Ainsi, la structure du bâtiment est composée d'éléments préfabriqués en béton qui s'assemblent pour former une façade porteuse en ruche d'abeille. Le reste du bâtiment ne nécessite donc plus que très peu de poteaux pour porter l'ensemble. En effet, seule l'association d'une dalle collaborante et de six poteaux intérieurs sont nécessaires à la création d'un noyau central solide et l'on peut faire circuler la matière dans un édifice mesurant jusqu'à 65 mètres de hauteur.
